samedi, octobre 28, 2006

Espèce d'intello

En week-end chez mère, j'apprends à tricoter et à faire la pâte à tarte.
J'ai 33 ans, ma mère est prête, moi-aussi.

Alors, pour faire LA super pâte à tarte madeleine de Proust, il faut:
- de la farine, environ 300 gr (de quoi faire une petite pyramide sur la table, voyez ?)
- du beurre, une bonne tranche (environ 50 gr), fondu au micro-ondes
- de la levure avec l'Alsacienne dessus, un quart du paquet
- un oeuf (à sortir du frigo en avance, bien sur)
- un peu de sucre (moi j'aime pas trop, alors Mère saupoudre, mais vous pouvez charger)
- de l'eau tiède

Bon. Ensuite faut :
Former une pyramide de farine.
Faire un cratère.
Casser l'oeuf dans le cratère.
Malaxer du bout des doigts histoire de casser l'oeuf en y incorporant peu à peu de la farine.
Continuer à malaxer en incorporant la farine, tout en ajoutant les autres ingrédients, ajouter de l'eau sur la fin si c'est trop sec.
Au bout d'un moment, la pâte se forme toute seule.
Ramasser la farine restante dans la pâte.

Ouala.

Mais tout ça ne sert pas à grand chose si on ne sent pas la pâte sous ses doigts.
C'est dur pour une intello, je trouve.

mardi, octobre 24, 2006

Engagement

Hier soir, je suis allée voir Bamako, un film de Abderrahmane Sissako, qui met en scène un procès contre la Banque Mondiale et le FMI dans la cour d'une maison malienne.
Mouais.

Le film n'est pas mauvais, il serait même plutôt émouvant et intelligent, s'il n'était pas aussi, comment dire... fouillis.
Il veut en dire trop, entremélant pour faire style et se perdant.
Il ne respecte même pas le rythme de ce qu'il veut décrire.

Ca m'énerve.
Ca m'énerve d'autant plus que ce film aurait été nécessaire s'il avait été bon.

En fait, il faudrait n'en garder que les premières minutes, où une écrivaine appelée à la barre analyse très finement la situation et la décrit avec des mots précis, beaux, utiles.

Elle-même est très belle, dans son boubou clair, ses yeux brillants d'intelligence, sa voix posée et son vocabulaire évident. Une vraie Afrique, vibrante de culture et de rythme.

Une femme force, qui en appelle une autre, celle qui intervient après le film, Julie Castro, du Comité d'Action contre la Dette du Tiers Monde (CADTM).
Cette petite brune au look très sage des étudiantes en droit sait non seulement parler, mais elle possède son sujet sur le bout des doigts. Elle donne des chiffres, des références précises, ne caricature pas, ne simplifie pas.
J'aime sa démarche, son honnêteté intellectuelle, son débit parfait et son vocabulaire précis, adapté.

Je suis rarement épatée par un orateur, quel qu'il soit. Je les trouve souvent démagos, caricaturaux, voir méprisants envers leur auditoire. Même si je suis d'accord avec eux, ils me hérissent les poils et me donnent envie de hurler à l'imposture, à la recette.

Rien de tout celà ici.
Juste l'absolue nécessité d'informer.

Je ne suis pas une oratrice comme Julie ou la dame en boubou (si vous connaissez son nom, ça m'intéresse), alors allez voir par vous-même, c'est important :
http://www.cadtm.org/texte.php3?id_article=22

lundi, octobre 23, 2006

Libérez les livres !

Apparemment, il y en a qui ne connaissent pas encore le bookcrossing.
Naaan ?
Si.

Mes annonces répétées ont dû se perdre dans la Websphère.
Tant pis, je récapépette.

Alors, le bookcrossing, ça part d'un chouette principe : partager les livres, les faire vivre, circuler et puis en parler, aussi.

C'est facile, on s'inscrit là :
http://www.bookcrossing.com

Ou on passe par là parcequ'on comprend quick à l'angliche :
http://bookcrossingfrance.apinc.org/

Et on oublie un livre ou une revue exprès quelque part et on le dit !
On peut aussi s'inscrire pour la chasse, histoire de frissonner un chouille.
Voili.

Happy hunting!

mardi, octobre 17, 2006

Tout le monde devrait voir ça !

En attendant d'avoir le temps et le courage d'écrire sur le sujet de la femme et son image, voici une petite vidéo indispensable :

http://www.campaignforrealbeauty.ca/download_films_evo.html

Et merci Dove.

lundi, octobre 16, 2006

J'ai retrouvé les Chicou !

Ils sont là :
http://www.chicou-chicou.com/

Les putes, z'auraient pu prévenir !

Heureusement qu'ya Boulet, hein...
Aaaah, Boulet !

Cela dit, c'est plus tout à fait les mêmes, pisqu'ya plus Fab, mais un Juan (gag ou ?) et que les fils RSS ne marchent pas (bravo, les gars, pratique !).

Déçue, je suis.

Malade, aussi, d'où mon manque d'assiduité en ce moment, désolée.

Keuf keuf, snif.

mercredi, octobre 11, 2006

Je vois ça d'ici !

Ce que décrit ici (là, en-dessous) Mère Indigne me fait totalement penser à moi, si un jour j'ai un môme...

http://www.mereindigne.com/2006/10/11/maudits-hommes/

Ca me rappelle aussi certaines conversation avec un copain qui tentait de me convaincre de l'intérêt de l'altérité, autrement dit, du mâââle.

J'ai encore des doutes, Vincent, re-explique ?

Mireille

Mireille travaille à la cafétéria, en bas, là.

Elle sert des cafés à la chaîne, dans un environnement assez agréable, relativement relax, non fumeur, sans trop de gros lourds, ni de bruit.
Elle a une belle vue de derrière son comptoir et la plupart des gens lui disent merci.
Rarement bonjour.
Ils ramènent souvent leur tasse vide.

Mireille bosse 5h par jour, 5 jours par semaine.

A bien y regarder, son boulot n'est pas si facile.
Elle compte d'un coup d'oeil les tickets ou l'argent pour savoir combien de cafés elle doit préparer, elle sort les tasses et sous-tasses, pose un sucre, prépare les cafés par paires, quand c'est possible, sinon par un.
Tout ça très vite.

Elle doit penser à prendre l'argent, bien sûr. L'encaisser.
Elle doit gérer un stock de café, de thés, d'infusion, faire des sandwichs, sourire, être efficace.

Elle passe un coup d'éponge au fond des tasses sales avant de les mettre dans la machine à laver, sinon "ça laisse des traces de café au fond".

Elle n'a pas le statut de caissière, alors qu'elle en tient une.
Parfois elle remplace même la caissière principale, sans pour autant en récupérer le statut et la paye.

Mireille touche donc 640€ net par mois.

Elle fait des missions d'intérim pour compléter, quand c'est possible, des ménages aussi.

Mireille est vive, belle, athlétique, mais un peu usée aussi.

Mais où sont passés les Chicou ?

Voilà.
Ca devait arriver.

Un jour de mou, je clique sur Chicou et... rien.
Nada.

J'ai googelé, en gnagnatant, "zauraient pu prévenir qu'ils changeaient d'hébergeur, quand même !".
Mais rien.
Il faut se rendre à l'évidence, ils ont disparu de la blogsphère!

C'est une catastrophe.
J'avais besoin d'eux, moi !

Même Boulet ne me sort pas de mon brouillard du matin, aujourd'hui.
Je comptais un peu sur l'effet de masse des Chicou.

Pas glop.

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé.
Ouais.

mardi, octobre 10, 2006

il nous fallut bien du talent pour être vieux sans être adultes

Doudou a souvent des répliques savoureuses, entre Audiard et Prévert.
Je l'envie de cette enfance préservée.

Il m'aide à retrouver la mienne.

Ca donne des soirées du genre :

"Le potimarron, c'est pas de la tapenade. Non."

"Un échappatoire, c'est comme un entonnoir ! Si, j'en suis sûr !"

"Les topinambour, c'est comme du bifidus [geste vers le ventre qui fait du bruit], on pourrait en faire des yahourts."

Je l'aime.

lundi, octobre 09, 2006

Le couple, cette impossibilité ?

Mon British ami m'a fait lire cet article du Guardian, qui parle d'un tabou absolu, le sexe dans le couple.

Je suis contente d'y trouver des solutions que je commençais à entrevoir par moi-même, ça me conforte, ça me réconforte, ça me fait ouf.

C'est en anglais, mais ça vaut le coup de le traduire pour les copains/copines :
http://observer.guardian.co.uk/woman/story/0,,1887237,00.html

Bon, allez, ça se trouve, c'est possible, le couple.
Ca se trouve.

Tenue de jardin



Et pour les petits malins qui poseraient la question : non, ce n'est pas moi !
Je suis (à ma grande honte) encore soumise au diktat féminin de l'épilation.
Cela dit, j'ai moi-aussi un beau caleçon dans ces couleurs, mais à carreaux, et des sabos de jardin top fashion.

Rouge St Etienne

J'ai testé hier soir mon nouveau vélo rouge St Etienne.

Cette activité vespérale a eu deux conséquences :
1- j'ai créé une nouvelle couleur, par rattachement, le rouge St Etienne,
2- une bouffée de sensations enivrantes m'a envahie !

Waaooh !
Fend la bise est léger, maniable, stable, efficace, bien équipé (même la sonnette, dring dring !) et rouge vermillon !
Si.

Et en plus c'est marqué St Etienne dessus.
Si.

Je me demande si c'est un Manufrance.
Imaginez l'extase ?

En tous cas, conséquence immédiate, je suis venue en vélo au boulot ce matin.

Ah, ça vous en bouche un coin, hein ?

vendredi, octobre 06, 2006

Jolie histoire du vendredaille

Où Peter Pan ne grandit pas, mais soigne des enfants :http://www.liberation.fr/transversales/grandsangles/208853.FR.php

Je ne sais pas vous, mais moi ce personnage me fascine et je trouve le Loisel particulièrement bouleversant, perturbant même.

Débine

Il fait grisouille pleuvineux.
Le frein avant du VTT merdoit et freine un peu trop souvent de lui-même (pendant les montées).
Le nouveau vélo St Etienne, acheté 5€ au vide-grenier est encore en phase de test.
Je suis crevée, je crois que je couve une sinusite.
Doudou a du temps, il aime bien faire le taxi pour moi.
Ils viennent juste d'accentuer la montée pour aller au boulot. Si.
Je me mets du cambouis plein les doigts quand je ferme mon anti-vol.
J'ai un point de sciatique depuis l'aquagym d'hier.
J'ai trop bu hier soir à la chorale.
Faut quand même que je prenne le tram avant de le critiquer.
Je pue la transpiration (alcoolisée), après, toute la journée.
Ils ont expulsé les copains squatteurs, c'est moins coloré à cet endroit de l'avenue.
Les automobilistes sont méchants avec moi.
Je n'assume pas ma sonnette tortue pouet.


J'ai la flemme de venir au boulot en vélo.

mercredi, octobre 04, 2006

Ah, les vaches ! (où Grodoudou squatte mon blog)

Le frigo crie famine, il faut lui injecter sa dose hebdo de vitamines, sous forme de produits laitiers, légumes, poissons. Ma belle et moi avons décidé de manger sain et simple. Chargé de la chasse, ce premier lundi d’octobre, j’en déduis la tâche aisée… erreur !


A première vue, pourtant, tout semble facile, du parking strié aux caisses plastifiées, il suffit d’arpenter l’hyperépicerie, d’empiler et de payer... Grave erreur !

On traverse des rayons où on ne voulait pas aller, la rue des chips est parallèle à l’avenue des jus de fruits, face au boulevard des apéros. Je débouche sur la place aux légumes, ici tout est normal, l’industrie de l’agromangeaille n’a pas commis de forfait, tous les légumes naissent libres et égaux dans leurs cagettes et bronzent sous les néons. Que du naturel !

Vite, au fromage !

Fastoche ! Je voulais de la Fêta, celle avec sa belle boite labellisée, avec le soleil et la mer évoquant le pays d’origine des gens heureux de manger de la fêta.

Allez , tiens j’en prends deux, qu’on se lâche à table ! Hop !


Bien plus tard, rentré au nid, j’entends ma douce vocaliser en ouvrant l’armoire à froid : « AAARGGH !!!!!!!! mékestafé !!!!!!! Noooooon !!! »

J’avise la cause de l’ire, il s’agit de la fêta, achetée il est vrai, sans lunettes. Elle est presque pareille que d’hab, mais estampillée « 8% !!!!!!!! »

Les salauds, ils ont osé ! Même sans lunette j’aurais jamais pensé que les margoulins de l’industrie du manger feraient de la Fêta light ! mais pourquoi faire ? a t-on déjà vu un Crétois ou un Grec obèse ?

J’avoue mon angoisse à trouver un vrai produit laitier dans le rayon hypermachisé [NDT : machisé, comme macho ?], outre mon manque de lunette au bon moment, j’entretiens une culture de la conso d’un demi siècle, où lorsqu’on demandait à l’épicier un litre de lait, il vous remettait illico…un litre de lait. Y avait pas d’erreur, ni d’enjeu, ni de pression, vu qu’on achetait toutes et tous le même lait des mêmes vaches.

Puis est arrivé le lait demi-écrémé, jeune frimeur tirant la langue à son vieux frère « entier », en passe de devenir le ringard du lait. Comme si ça ne suffisait pas, le beurre est entré dans la danse, au goût noisette, on s’est pas méfié, puis sans cholestérol, et là, le terrorisme culinaire et diététique a commencé !

J’angoisse, la semaine prochaine je dois acquérir du beurre et de la crème et affronter la galaxie des produits du rayon frais. Qu’est ce que ces salopes de vaches et de chèvres auront encore inventé ? de l’écrémé au laser ? du lait plus blanc que blanc ? va savoir !

Ces bêtes sont maquées dans des multinationales concurrentes, rivalisant de messages bios et traquant en matraquant le quidam de discours diététiques.

Le quidam cinquantenaire, à lunette, qui d’ailleurs s’est encore fait avoir la semaine passée. Il a ramené à sa douce du lait aux oligo éléments [NDT : non, aux Oméga 3, c'est quoi, au fait, les Oméga 3 ?], additionnés de vitamines à la con.


Les vaches et les chèvres sont encore pliées de rire !


Bon, la semaine prochaine pour les courses :

  • un coup de boule à la première vache qui rit ou fait semblant

  • je mets mes lunettes

  • je demande crânement du beurre gras et de la crème qui fait mal au foie


Vive le beurre ringard ! Honte à la malbouffe ! Quand les vaches et les chèvres seront au régime, mangeront de l’herbe light, j’aviserai… non mais.


[NDT : ça fait un peu vieux syndicaliste, trouvez pas ?]

Des nouvelles des limaces

Je me dois à mes lecteurs et je sais que vous attendez tous des nouvelles de mes épinards/limaces/hérissons (cocher la bonne case).

Eh bien... Honte encore.

Les granulés sont encore là, je n'ai pas culpabilisé au point de les enlever un à un, du coup les épinards grandissent à vue d'oeil, tout collés les uns aux autres.

Vient donc la question suivante, au combien cruciale : éclaircir ou ne pas éclaircir ?

Les conseils sur le sachet sont pourtant clairs : éclaircir dès qu'ils font 4, 5 cm.

Mais Suzanne dit tout le contraire et vocifère au téléphone : "quoi ? éclaircir ? Ca va pas, non ? les épinards ça s'étend pas, ça ne fait que pousser (ah bon ?) et tu en auras moins ! je n'ai jamais éclairci les épinards et pourtant j'en ai fait pousser, hein !".
Na.

Alors bon, pour l'instant je ne fais rien.

J'en ai marre.

En plus mon voisin du haut, paysan à ses heures, m'a dit que maintenant y'a des granulés qui ne tuent pas les hérissons ! Ah ? Mais il est incapable de me dire quelle marque. Ah.

Bref, je viens de changer d'appart', de ville, de boulot, j'ai mis 500 km entre ma famille, mes amis et moi, et j'aimerais quelques points de repère dans ma nouvelle vie, quelques certitudes, même fausses !

Me tape une petite déprime, moi, tiens.



Si. Tiens. On a semé du gazon.

Et toc.

mardi, octobre 03, 2006

Critiquer Dieu

Bob c'est le Dieu de la lexicographie.
Moi même, j'ai sur mes étagères à portée de main, le ptit Bob 1 & 2, oui Madame.
Même que ça m'avait coûté plutôt cher à l'époque.
Mais que ne ferait-on pas pour avoir la bible chez soi, hein ?

Celle-là même qui me permet de vérifier chez moi, sans connexion au TLFi, que "cerne" et "stère" sont des messieurs, comme Doudou l'avait dit.
Screugneugneu.
N'empèche, il avait tort sur "congère". Na.

Donc Bob, c'est Dieu.

Parcequ'on l'apprend quand on est tout petit : "va voir dans le dictionnaire si tu ne sais pas !".

Et LE dictionnaire des dictionnaires, le truc sérieux, sans les images, c'était Bob.

La preuve, son papa cause dans le poste.
Dans tous les postes.

Papa Bob c'est l'érudit qu'on aime écouter, avec sa belle voix et toutes ses intonations jolies, son sens de l'humour et de l'anecdote, sa capacité à vulgariser sans être vulgaire, bref, un charmeur de mots.

Dans notre esprit, Bob et Papa Bob ne font presque qu'un et c'est Dieu.
Une espèce de trinité amputée, mais si rassurante.

Sauf que.

Sauf que j'ai entendu dire que Dieu n'est pas très sympa, en vrai, dans le boulot.
Que comme son alter ego à images, le Grand L, il fait bosser des petites mains dans des conditions de précarité insupportables, à des tarifs lamentables.
Que Papa Bob n'est pas très facile d'accès, en fait.

Il en prend déjà un coup dans l'aile, Dieu. Ca vous secoue même une foi ancrée depuis la plus tendre enfance, un truc pareil.

Mais bon, on se dit que ça c'est l'Eglise, c'est pas Dieu.

Pourtant le regard s'aiguise, devient plus critique.
C'est là qu'on voit ce qu'on ne voyait pas.
Les exemples... par exemple.

Dieu n'est pas infaillible.
Dieu n'est que l'héritier d'une tradition difficile à remettre en cause.

Alors quand la polémique sur les "colonies" a fait son apparition dans les média, je n'ai pas été plus surprise que ça. Non.

Ce qui m'a choquée, c'est la réaction de beaucoup, à l'exception notable de Jean Véronis, pour qui, visiblement, critiquer Bob était inacceptable. Un crime de lèse-majesté (difficile à trouver dans le TLFi !).
"Bob, tu ne critiqueras point", 8e commandement ?

Bien sûr, on peut se demander pourquoi remettre en cause ces définitions seulement maintenant, alors qu'elles sont présentes dans Bob depuis au moins 15 ans (l'âge de mon exemplaire)...
La manoeuvre semble effectivement pour le moins opportune, voire -iste.

N'empêche.
N'empêche que Bob a une responsabilité.
Je, nous, lui fais(i)ons confiance.

Mais quid de notre responsabilité, à nous ?

Et si critiquer Dieu était le seul moyen de le faire avancer ?
Hein ?


PS : je suis agnostique, mais je n'ai eu le mot pour le dire que grâce à Bob...

Les filles (1)

Parceque bon, effectivement, tout le monde devrait le savoir.

http://www.mereindigne.com/2006/10/02/linformation-cest-le-pouvoir-coco/

Les garçons (1)

Je sais, je sais, c'est sexiste, mais quand même, ça arrive plus souvent aux garçons, non ?

http://www.bouletcorp.com/blog/index.php?date=20061002

Non ?

lundi, octobre 02, 2006

Jardin politique

Je commence à peine un jardin et je découvre un monde.
Le notre.

Quoi de plus élémentaire que de vouloir manger et donc de vouloir semer des légumes, des fruits, les élever, les défendre contre les attaques de limaces/pucerons/coléoptères mutants ?

J'ai été élevée à une époque (pas si lointaine, non non ;-) et dans un milieu où l'on greffait soi-même ses arbres à partir des souches sauvages, où l'on préparait du purin d'ortie, des cataplasmes à la farine de moutarde et de lin sans avoir peur de se faire arrêter ou de tuer quelqu'un.

Une époque où se faire pousser des épinards pour se nourrir était un acte simple et privé.

Eh bien, je découvre que ce besoin élémentaire est non seulement très règlementé, mais qu'il est surtout très contrôlé par les Gros de l'agro.

Je vais essayer de faire un effort pour détailler tout ça.

Apparemment, en France - car ce n'est pas le cas partout, pas en Amérique du Nord, par exemple-, il existe un catalogue officiel ("pro") de semences dans lequel les maraîchers sont "obligés" de puiser pour acheter leurs graines.

Bien entendu, l'inscription à ce catalogue coute cher.

Il existe en outre sur le même principe un catalogue amateur (annexe du précédent, dit catalogue "jardinier"), pour les jardiniers en herbe (ahah), en tous cas pour usage privé.

Bien entendu, l'inscription à cette annexe du catalogue coute cher (dans les 1500 euros, apparemment).

Intéressant, non ?

Ce qui est marrant, c'est que du coup, on ne devrait pas pouvoir trouver de courges dans le commerce, puisqu'il semblerait qu'elles ne figurent pas au catalogue officiel (le "pro") !


Vous remarquerez qu'il y a beaucoup de points d'interrogation dans ce post. Il est en effet difficile de trouver des infos détaillées à charge et à décharge sur ces sujets.

J'ai trouvé quelques infos à la Confédération paysanne :
http://www.confederationpaysanne.fr/rubrique_dossier.php3?id_rubrique=29

Et, plus complet, chez Kokopelli :
http://www.kokopelli.asso.fr/actu/new_news.cgi?id_news=59

Mais rien de bien crédible chez les "gros".

Par conséquent, n'hésitez-pas à enrichir ce post par vos remarques/trouvailles/critiques.