Ce matin le ciel était invisible, tout était emballé, caché, protégé.
Surtout moi.
Une boule dans le ventre, une barre dans le dos, je suis partie au boulot comme tous les matins.
J'ai écrit un petit compte-rendu de réunion, lu mes mails, bu un café avec mes collègues. La boule dans le ventre et la barre dans le dos. Tenaces, quotidiennes, irrespirables, insupportables. Supportées.
Oubliées.
Puis, j'ai lu mes autres.
D'abord un bout de Monolecte, et soudain la barre dans le dos devient coup de massue dans la gueule.
Ensuite un oeil chez Samantdi et la boule devient larmes.
J'ai toujours mal.
Mais je me sens moins seule.
vendredi, septembre 29, 2006
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