Depuis quelques jours, rien ne va plus.
Il faut dire que la conjoncture n'est pas très rieuse et qu'en outre, il fait un froid polaire, ici,
à 500 km au nord.
Je me sentais cependant un peu mieux ce matin.
J'écoutais d'une oreille distraite France Inter en buvant ma chicorée.
Ca parlait histoire, ça parlait enterrement d'un poête, ça parlait dignité, ça parlait responsabilité.
La femme du poête a dit quelque chose comme "Le Président S. ne s'est pas exprimé, ce qui est une bonne chose, il n'est pas connu comme étant particulièrement humaniste".
Ca m'a mis le sourire aux lèvres et un peu de pêche là où ça manquait.
Juste après, le journaliste l'a annoncé comme on fait la liste des courses.
Une mort passée un peu inaperçue dans tout ce vacarme.
Germaine Tillion.
100 ans de combat.
Et une liste des courses.
J'ai éclaté en sanglots.
Puis j'ai pensé à la femme du poête et je me suis dit que non, tout espoir n'était pas perdu.
Germaine est en nous.
J'espère,
encore.
lundi, avril 21, 2008
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